Stéphanie Kaczmareck Thérapeute Psycho-Corporel & Facilitateur de votre changement Accompagnement Individuel et collectif

Que se passe-t-il dans le cerveau lorsqu'on se fait hypnotiser ?

Des chercheurs ont analysé l’activité cérébrale d’un groupe de volontaires sous hypnose. Les changements observés prouvent que cette technique est un phénomène neurobiologique qui agit ! Des passages pertinents selon moi issus de Santémagazine.fr.

Bonne lecture ! Stéphanie.

 

Les sceptiques sont convaincus que l’hypnose n’est qu’une technique comme une autre qui sert à faire des tours de magie. Mais une étude menée par des chercheurs de l’école de médecine de l’université de Stanford, aux Etats-Unis, et publiée par la revue Cerebral Cortex, prouve que le cerveau se modifie lorsqu’il entre dans un état hypnotique. "J’espère que ces travaux vont montrer que l’hypnose est un phénomène neurobiologique qui mérite toute notre attention. Nous n’utilisons pas nos cerveaux aussi bien que nous le pourrions", estime l’auteur principal de l’étude, le docteur David Spiegel.

En espérant mieux comprendre le fonctionnement de cette pratique ancestrale, l’équipe de Stanford a sélectionné 57 personnes dans un groupe de 545 participants, dont 36 étaient particulièrement sensibles à l’hypnose, tandis que 21 ans étaient peu "hypnotisables".

Un IRM a permis aux chercheurs de mesurer l’activité cérébrale en observant le flux sanguin des volontaires. Chaque participant a été scanné pendant trois phases différentes : en repos, en se rappelant d’un souvenir et en état d’hypnose.

Une fonction naturelle

Les cerveaux des personnes les plus sensibles ont montré les signes de trois changements distincts au moment où ils étaient en pleine transe. En effet, les régions cérébrales qui se sont activées sont celles liées à l’inquiétude dans un certain contexte, au contrôle de l’esprit sur le corps, à l’exécution des tâches et aux rêves éveillés.

Dans leur ensemble, toutes ces modifications représentent les effets déjà observés chez les personnes sous hypnose, rappellent les scientifiques. "L’hypnose est une fonction naturelle et normale du cerveau. C’est une technique qui a évolué pour nous permettre de mener des actions de routine tout en nous engageant profondément dans ce qui compte pour nous", explique David Spiegel. Sur la base de ces nouvelles connaissances, les scientifiques pourraient adapter l’hypnose pour traiter certaines pathologies.

 

L’hypnose désigne un état modifié de conscience proche du sommeil. Longtemps décriée, elle est aujourd’hui recommandée pour de nombreuses applications thérapeutiques, notamment pour son action analgésique.

 

Origine de l’hypnose

Dérivé du grec “hypnos” signifiant sommeil, l’hypnose désigne à la fois un état modifié de conscience et les pratiques destinées à le créer. Cet état, proche du sommeil ou de la méditation, permet à l’individu d’approcher son inconscient tout en restant conscient du monde qui l’entoure. 

L’hypnose semble avoir toujours fait partie de l’arsenal des guérisseurs et des chamans. Ce n’est  qu’au XVIIIe siècle qu’elle attire l’attention d’un médecin, le Dr Mesmer. Celui-ci est convaincu qu’il existe un pouvoir de magnétisme animal. Selon lui, certaines personnes disposeraient d’un fluide permettant d’influencer d’autres personnes pour les guérir. Cette idée lui attire les foudres de l’Académie des sciences et de la Société royale de médecine en 1784. La méthode, ancêtre de l’hypnose, est traitée de charlatanisme. 

Il faudra attendre le siècle suivant et les recherches du médecin britannique James Braid. Celui-ci rejette l’idée d’un fluide, mais pense que certains procédés (comme la parole et la suggestion) permettent de provoquer des modifications fonctionnelles du cerveau. Ces modifications auraient des vertus curatives sur les patients qui en font l’expérience. 

En 1955, la British Medical Society reconnaît l’usage de l’hypnose comme procédé médical. En France, l’hypnose a été reconnue en 1992 par l’Inserm après une conférence sur ses mécanismes et ses effets par le Dr Bongartz. Ce n’est qu’en 2001 que la première formation universitaire consacrée à l’hypnose ouvre ses portes sous l’impulsion du Dr Jean-Marc Benhaiem à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris). 

Principe de l’hypnose

L’hypnose est un mode de fonctionnement de notre cerveau, provoqué par différents  moyens. Lorsqu’un patient entre en état d’hypnose, son esprit fait abstraction de tout ce qui l’entoure. L’hypnose provoque chez lui une hyperréactivité et une hypersensibilité à la parole de l’hypnotiseur. 

Ainsi, le patient perçoit les choses plus largement, dans leur ensemble et avec un certain recul. Une fois sa sensorialité augmentée, le patient peut se confronter plus facilement à ses problèmes et les résoudre, calmer une peur ou modifier un comportement qui ne convient plus à sa vie. 

On a souvent comparé cet état d’hypnose à une personne tellement absorbée par ce qu’elle est en train de faire (lire, regarder un film) qu’elle n’entend pas ce qui se passe autour d’elle. Parfois, ce sont nos yeux qui nous plongent dans cet état de veille. Trop sollicités, ils ne se donnent plus la peine de faire la mise au point… on rêve éveillé. 

Cet état de lâcher-prise laisserait entrevoir des possibilités d’action sur l’esprit, le traitement de l’information, les réactions émotionnelles et le corps. L’intérêt de ce travail psychologique tient au fait qu’il est réalisé à un niveau inconscient. Les activités conscientes sont mises en sommeil. 

 

Pourquoi consulter un hypnothérapeute ?

En 2015, l'Inserm a évalué l'efficacité de l'hypnose, en analysant toutes les études médicales disponibles sur le sujet. Son intérêt thérapeutique est confirmé pour : 

  • gérer le stress, l’anxiété, notamment le syndrome de stress post-traumatique chez l'adulte; 
  • soigner le syndrome de l'intestin irritable (colopathie fonctionnelle) ; 
  • soigner les maladies sous influence psychosomatique comme le psoriasis, l’asthme ou l’eczéma ; 
  • diminuer la quantité de sédatifs et de médicaments antidouleur lors d'une opération (chirurgie, biopsie) ou faciliter des gestes ou des examens médicaux (action analgésique de l’hypnose). 

L’intérêt de l’hypnose dans le sevrage tabagique n’est pas encore reconnu par l’Organisation mondiale de la santé, une position que confirme l'Inserm. Cela reste aussi à prouver pour : 

  • diminuer des douleurs lors de l'accouchement ; 
  • prévenir la dépression post-partum ; 
  • limiter les bouffées de chaleur de la ménopause ; 
  • prendre en charge la schizophrénie. 

Comment pratique-t-on l’hypnose ?

L’hypnose se pratique généralement en séance individuelle chez un hypnothérapeute. Depuis quelques années, on assiste aussi au développement de l'hypnose en ligne, via Skype ou des fichiers MP3. 

Pour certaines addictions (tabagisme) ou en cas de troubles alimentaires, il est possible de faire des hypnoses de groupe. Les résultats sont meilleurs et l’accès aux soins est facilité par la possibilité de rejoindre un groupe de thérapie en urgence. 

Le praticien en hypnose dispose d’un arsenal de propositions pour aider le patient à se focaliser : 

  • arsenal visuel : demander au patient de visualiser des images apaisantes ou lui en montrer ; 
  • arsenal auditif : un son, le plus souvent la voix du thérapeute, fait office de fil conducteur ; 
  • arsenal tactile : un contact tactile est maintenu entre le patient et le thérapeute. 

Ces différentes techniques s’adaptent à la personnalité du patient pour lui permettre d’entrer le plus facilement possible en état d’hypnose. La focalisation prolongée induit l’hypnose. 

Hypnose classique/médicale ou hypnose éricksonienne

Il existe deux grands types d’hypnose : 

L’hypnose traditionnelle / classique ou médicale : c’est la première forme d’hypnose connue. Elle repose principalement sur des suggestions directes du thérapeute. Elles seront les mêmes pour tous les patients atteints de la même pathologie. Elle couvre notament l'anagélsie en cas de douleurs de tout type et l'anesthésie pour des opérations ambulatoires pratiquées en milieu hospitalier.

L’hypnose moderne éricksonienne : du nom de son fondateur Milton Erickson (1901-1980), cette hypnose est la plus pratiquée en psychothérapie et en médecine. La personne hypnotisée est dirigée vers un état de conscience modifié grâce à sa propre participation. Certains spécialistes préfèrent d’ailleurs employer le terme d’autohypnose. Grâce à plusieurs techniques de communication, le thérapeute permet au patient de relier son conscient avec son inconscient dans le but d’opérer un changement. Le thérapeute dialogue avec son patient en lui proposant des solutions sous forme de métaphores, d’activation de rêves ou de souvenirs, de suggestions indirectes, pour régler son problème. Une fois réveillé, le patient choisira inconsciemment une des solutions proposées, celle qui lui aura semblé la meilleure pour lui : c’est de l’autosuggestion. 

Contre-indications à l’hypnose

L’hypnose est déconseillée aux personnes atteintes de troubles psychotiques graves : schizophrénie, paranoïa, maniaco-dépression. 

L’hypnose n’est en aucun cas douloureuse ou dangereuse. Rester bloqué dans un état hypnotique ou encore agir contre sa volonté sur les ordres du thérapeute sont des mythes. 

 

Comment se déroule une consultation en hypnose ?

L’hypnothérapeute commence par interroger le patient sur son motif de consultation et son état clinique. Puis il l’invite à s’installer le plus confortablement possible, assis ou allongé. Il lui demande de fermer les yeux ou de fixer un point. Le patient doit se concentrer sur la voix du thérapeute, véritable fil conducteur lors de la séance. Peu à peu, cette voix amène à la détente par l’évocation de pensées apaisantes ou par le jeu de la respiration. Le patient entre alors dans la phase de “préinduction” : il est somnolent mais pas encore hypnotisé. 

Il faut attendre la phase d’induction pour qu’il se laisse totalement guidé par la voix du thérapeute. À cette étape, le praticien lui suggère de façon plus ou moins directe des sensations ou des images mentales afin de mobiliser ses ressources. 

La légende colportée notamment par l’hypnose de spectacle veut que l’hypnothérapeute ait une emprise sur son patient afin de lui faire ce qu’il veut. En réalité, le patient est toujours conscient de ce qui se passe et ne perd pas le souvenir de la séance. 

La consultation se termine par un compte à rebours visant à faciliter le retour du patient à son état habituel. 

Comment choisir son hypnothérapeute ?

En France, il existe cinq diplômes universitaires pour etre formé à l'hypnose médicale ou hypnotherapie, et aussi plusieurs formations privées de tres bonne qualité permettant d'être diplômé en Hypnose Ericksonienne dite thérapeutique différente de l'hypnose médicale.

 

Durée et prix d’une séance d’hypnothérapie

Une séance d’hypnose dure de 30 à 60 minutes et coûte entre 60 et 300 euros selon les spécialistes, le lieu (paris province) ou la problématique (arret tabac en regle général se base sur des forfaits tarifaires plus elevés).

N’hésitez pas à demander les prix pratiqués avant de vous engager dans une thérapie. Les séances ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale.

Extrait d'articles de santemagazine.fr

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Les thérapies Brèves telles que l'Hypnose Ericksonienne, la Programmation Neurolinguistique ou la Sophro analyse des mémoires prénatales, de la naissance et de l'enfance, sont des appoches efficaces, accessibles et courtes dans le temps pour développer et modifier le cerveau, les perceptions, et les informations qui y sont stockées bonnes ou désagréables et limitantes pour changer.

Je pratique tous les jours ces thérapies brèves pour le plus grand bien de mes clients, consultez mon site pour de plus amples infos sur les champs d'intervention, et contactez moi pour toutes questions.

A vous écoute,

Stephanie Kaczmareck

Thérapeute Psycho-corporel spécialisée en thérapies breves et formatrice.

Sophro-analyse - Hypnose Ericksonienne - Programmation Neuro Linguistique

M: 0625697843

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